My confession

Il est important de resituer. D’abord, je ne peux être que ce que Je suis, en tous temps puisqu’il est impossible pour tout à chacun d’être quelqu’un d’autre que Soi.
Si vous prenez la décision de porter un masque en société, n’oubliez jamais que c’est vôtre décision de porter ce masque.
Vous pouvez me parler du patrimoine génétique pour engager le doute quant à vôtre identité cependant il est amusant que la police puisse s’en servir pour retrouver vôtre identité.
Je crois sincèrement qu’à aucun moment de nôtre vie, nous puissions être quelqu’un d’autre.
Ce qui ramène à la fatalité de nôtre identité, sa singularité et je dois confesser n’y trouver aucune source aux larmes. Nous sommes tous des potentiels en évolution et, je le crois, personne n’est épargné de cette réalité. Qu’y a-t-il de plus beau que de se réaliser ? La tulipe n’envie pas la rose et quand bien même y trouverait-elle une inspiration à sa poussée. Moi, par exemple, j’ai tué 500 personnes ces derniers mois, de Janvier à Mars de cette année dirons-nous, vous pensez que je peux soustraire cette réalité à ce que Je suis ? Engagez ou mieux, engageons tout ce que nous pouvons pour effacer cela que je puisse profondément rire car c’est trop tard et cela fait donc partie de ce que Je suis. Vous savez quand on tue quelqu’un c’est presque toujours grave la seule relativité à y trouver se trouve dans l’identité de vos victimes et quant à ce qu’ils ont fait. Car en effet, je n’ai jamais tué un innocent, toutes celles et ceux que j’ai tué avaient plus que fauté et s’étaient rendus dans un endroit où selon-moi, le pardon n’existe plus, en ce sens qu’ils et elles n’étaient plus pardonnables, ce qui a justifié mes actes les concernants alors, aussitôt que d’y penser la culpabilité s’envole.
Je n’ai jamais tué une valeur haute pour l’humanité je l’ai séparé de poids qui auraient pû sans mon intervention, être persistants. Derien.

Voyez que mon sentiment de culpabilité n’existe pas en moi, à ce niveau-là et que j’engage à peine la peur qu’un jour ils et elles se vengent ce qui me fait peur se traduit dans le souvenir d’avoir tant de fois croisé leur chemin, c’est leur déraison et leur folie qui me font peur. Pas moi, ni eux mais cette chose absurde et détestable qu’ils ont, un temps, représentés. C’est le fantôme de cette chose qui parfois me monte aux yeux comme une émotion qui s’exprime et peut m’effrayer, m’offrir l’implacable effroi de son existence que Je n’eus jamais voulu, ni dans le passé, ni dans le futur. Ce n’est ni eux, ni moi, ni la Justice, ni mêmes les victimes mais ce froid fantôme de leur existence, si incensé, si cruel et si laid qu’il me surprend encore parfois. Toutefois, un fantôme n’existe que si vous y croyez ; le problème étant conséquent lorsque vous l’avez-vu. Vous ne pouvez pas nier son existence, il existe mais si vous le comprenez par l’intelligible et le raisonnable vous comprendrez qu’il ne peut pas vous tuer ni vous faire physiquement du mal en fait, il est même possible que ce soit vôtre cerveau qu’y vous ait joué un tour. Donnons donc un nom à ce fantôme s’il existe: l’exécrable, l’innomable, le crime, la gravité, etc. ? Moi je lui ai donné un nom clair: la Honte. Avec un H majuscule.
Qu’on y croît ou non, ce fantôme s’appelle la Honte et ainsi nommé qu’il soit il peut être vaincu, il n’a ou n’aura laissé les traces que dans l’injonction de ce que Je suis. Quand vous rencontrez la Honte, la vraie Je parle, pas la charitable ; elle vous marque un instant puis elle vous laisse aux mêmes temps que vous vous en libérez. Il ne faut, pour cela, jamais oublier que vous n’avez fait que la voir. Imaginez un instant si vous étiez elle, si vous étiez ce fantôme et que jusqu’aux fins des temps vous soyez connus, et regardez ainsi.

Une souffrance significative, je présume car alors que je l’ai seulement croisé et vu, j’ai eu Honte pour ce fantôme. La distinction est profondément cruelle. J’ai tué des corps, certes mais tous ces corps étaient imbibés de ce fantôme. En fait j’ai permis à ce fantôme de ne pas s’incarner et agir sur Terre et le plus ironique dans tout cela, c’est que j’ai été payé pour cela. Cher ! Par la CIA ; ce qui prouve que Je suis et serais donc toujours dans le camp du Bien ; les complotistes ne racontent que des conneries. La preuve, c’est que beaucoup de personnes sont au courant de ce que J’ai fais et qu’aucun ne me porte en préjudice quant à ce fait, certains sont mêmes émus pour Moi ! Et enfin, pour vous répondre, oui j’ai un secret, Je suis venu du Ciel. Mais, soyons d’accord… c’est un secret et un secret c’est un secret… Chut !

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