L’empathie face au Mal.
- Posted by Metatron
- Posted on mars 28, 2020
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Je me suis étonné, plus d’une fois. Je voyais une personne détestable, exécrable par tous ce que nous donnent à voir les indicateurs de nos société développées, démocratisées et donc civilationnelles. Je devrai parler des terroristes, mais vous allez me dire – peut-être avec raison – que j’en parle beaucoup trop… des terroristes. Alors prenons un cas bien plus léger – ceci est une anaphore, pas une offense pour les victimes – celui des violeurs.
Comprenez, il n’y a rien au Monde que je n’exècre plus que les violeurs. Ce sont des personnes qui – en l’espace de quelques minutes arrivent à détruire une partie de la vie de la personne qu’ils ont estimés de droit pouvoir être leur victime.
Je fais ici une appartée sur les victimes de viol, sachez deux choses:
1. non, le système ne protège JAMAIS les violeurs et oui c’est une honte qu’un violeur comme Polenski soit récompensé par la grande famille du cinéma… mais en réalité, la société connait (car le viol est une douleur antique) la douleur que ressent la victime et cherchera toujours à la protéger (par la police et les médecins, entre autres). De plus, les entourages, familles, amis, etc. sont également des personnes qui ont conscience de votre douleur, même s’ils ne peuvent la porter pour vous… alors, si vous êtes victime d’un viol, SURTOUT, parlez-en autour de vous ; rien ne saurait être pire que votre silence: pour vous-même, mais aussi pour tous et toutes les autres victimes et pour la société qui attend votre témoignage pour user de ses armes à vous défendre et à vous venger.
2. le viol est une injustice – heureusement et malheureusement – je veux dire par-là que, jamais, à aucun moment, ce que vous avez dit, fait, ou ce que vous avez portez, ou le comportement que vous auriez pû avoir, même dans les messages implictes n’est la caution d’un viol ! Jamais. Un violeur est une personne qui écrit son injustice sur votre corps. Il ne se venge de rien à votre égard… il est souvent déraisonné, déraisonnable et atteint d’un ardent désir à nuire à son prochain.
Je ne jette l’oprobre sur aucune communauté, mais je sais – car j’y travaille, que TRES souvent ! les violeurs sont homosexuels frustrés. Aussi, j’en appelle à la communauté LGBT de France à assumer le fait d’obliger les homosexuels à faire leur « coming-out », c’est comme ça, c’est la loi insidieuse… il doit se déclarer (ou elle) comme tel ! S’il ne le fait pas, il est aux yeux de beaucoup « hors-la-loi » car sa frustration devient potentiellement prédatrice. Vous pensez que les homosexuels ont le droit de cacher leur homosexualité ? Pas moi ! Une fois déclaré, ils vivront correctement leur vie, constatant que leur entourage ne les juge pas pour ce fait, ils se développeront de manière harmonieuse et ne créeront aucune autre injustice que le constat de leur bonheur s’établissant dans une naissance qui se prolonge.
Je suis donc très sérieux avec ces mots: que la LGBT recommande fortement aux homosexuels de se déclarer (à leur famille, leurs amis, ou peu importe… mais qu’ils se libèrent de leur silence avant de créer de la frustration et de devenir un prédateur).
Fin de l’appartée.
Vous l’avez donc compris, j’exècre les violeurs presque plus que les terroristes… les deux existent pourtant dans mon Monde qui est également le vôtre. Pourtant ici je vais vous parler de l’empathie.
Chaque être vivant de nôtre belle planète vît un certain nombre de choses. Des belles rencontres, des moments de joies, d’allégresse, et aussi des moments pénibles, douloureux.
Je vous le disais au début de cet article, je n’exècre rien moins de plus que les violeurs avec leur éternel concurrent à mes yeux, les terroristes. Mais malgré cela, je sais avoir de l’empathie à leur égard.
Faisons bien la différence:
L’empathie n’est pas le pardon. Pardonner c’est comprendre l’autre dans son intégralité, comprendre ses faits et le pardonner au nom d’une valeur plus forte et plus haute que cela, comme par exemple « son humanité ». Mais si je peux me permettre, je trouve cela stupide, pardonner un criminel sous pretexte qu’il est humain c’est autoriser un humain à être un criminel. C’est lui dire que, puisque l’humanité est une valeur haute, alors sa criminalité est pardonnée du fait même de son humanité. « Je te pardonne car tu es Humain » et que ce sens, « l’Humain » serait dôté d’un tas de vertus, que je n’ignore pas, et que je veux bien entendre mais qui, à mes yeux ne peuvent légitimer un crime. Aussi belle soit-elle, nôtre Humanité (et je le crois). Toutefois, je règle ici ceci, je n’ai pas (encore?) Foi en l’humanité, j’ai Foi en autre chose, plus au nord, vers les nuages… vers les Cieux. Peu importe. Voici donc le pardon pour l’Humanité.
Il y a également la compassion. La compassion pour aller vite, c’est la pitié. C’est une personne qui se place en spectateur d’une situation, qui analyse cette situation et qui exprime de la pitié, sa compassion.
On peut avoir de la compassion pour les sans-abri, pour les personnes vivant en banlieue parisienne, ou une autre, pour les noirs parce qu’ils sont noirs, etc.
Vous avez compris le principe: « je te vois où tu es, et je suis plein de compassion à ton égard pour x et y raisons qui en général sont l’éducation et la morale ».
La compassion, lorsqu’elle est profonde et un peu plus travaillée que chez quelqu’un d’ordinaire, peut même s’immiscer dans le crime… avoir de la compassion pour un meurtrier est possible, pour un terroriste ou même un violeur. S’expliquant de manière habile que la conjoncture explique partiellement leurs gestes et ressentir de la pitié pour l’agresseur. Bien que très souvent la compassion est pour la victime.
Et enfin, il y a l’empathie. L’empathie n’est ni une compassion, ni un pardon. L’empathie ne pardonne pas au violeur et ne ressent pas de pitié pour lui. Toutefois, l’empathie « ne souhaite pas aux autres ce qu’il n’aimerait pas qu’on lui fasse ». L’empathie crée un malaise si un violeur est torturé plus que ce qu’une personne humaine peut endurer. Même s’il est extra-sensible à la cause du viol. L’empathie est cette dernière part d’humanité chez un homme qui ne le dérègle pas tout à fait au moment de vouloir voir souffrir celui qui est la cause de tous ses maux. S’il n’y avait pas d’empathie, la torture serait longue, serait scientifique, réfléchie avec parcimonie et extrêmement douloureuse, insupportable à l’extrême même de ce qu’un homme ne peut plus endurer. L’absence d’empathie c’est dépasser ce frein qui fait que – même derrière le masque d’un violeur, il y a un homme – s’il n’y a pas cette empathie alors les tortures et les vengeances sur le corps et l’esprit de celui qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus cher au Monde, alors celui-ci ne connaîtrait pas la lumière pendant des siècles… nulle empathie à le condamner à rester debout dans une cage qui ne lui permettrait pas de s’asseoir… pendant des années, en le maintenant en vie… pour rembourser la dette qu’il a crée auprès de nôtre grande banque de l’Amour et de l’homogénéité qui rêgnait avant son intrusion dans nôtre espace vital… il pourrait rester là, debout, ne plus jamais s’asseoir, ressentir des douleurs dans tout le corps, aux jambes, aux tibiacs, aux genoux, au dos, être totalement détraqué psychologiquement, n’avoir plus que des sévices, ne pas pouvoir totalement dormir mais ne jamais mourrir car entretenu par la grâce de la main qui voudrait bien encore le nourrir… vous voyez ? Une torture ultime…
Cette torture ne peut être réalisé s’il y a de l’empathie… regardez les yeux de cet être… regardez-le profondément – nous savons tous ce qu’il a fait… inutile de se mentir, de ne pas voir – voyons ensemble, en conscience… mérite-t-il vraiment une torture ultime ?
Encore une fois, l’empathie n’est pas le Pardon ni la compassion… ni pitié, ni pardon au nom de son humanité…
L’empathie c’est juste: « penser que je sois à la place de cet homme – qui reste un homme malgré ses actes… dans cette cage avec aucune joie, jamais… me fais reculer malgré les sévices charnels qu’il aura sû infligé à une ou plusieurs personnes que j’aurai connu ». L’empathie c’est de répondre « non, je ne me le souhaiterai pas… » et de regarder les yeux du criminel, en profondeur et de dire « tu ne subiras pas la torture ultime car j’ai de l’empathie pour toi »… je suis capable de ressentir ce que tu ressens et je trouve que cela est exagéré.
Encore une fois, ni pardon, ni compassion. Tu ne m’inspires pas le pardon, pas la pitié non plus… mais mon empathie freinera mes ardeurs d’être vangeur.
Ici est l’empathie: « ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse » car en tout état, tu ressentiras alors ce qu’il ressent et – en quelque sorte – tu souffriras avec lui.
Désolé encore un texte assez grave… mais cela méritait d’être écrit. 🙂
Merci à tous,
Jérémie.
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