Peux-tu m’expliquer ?


Non.
Pas vraiment du moins.
– Que veux-tu dire ?
Tout dépend de tes questions.
– Dis-moi simplement ce que tu fais dans la vie.
Je te mentirai.
– Pourquoi ?
Parce que l’inverse ferait de moi un hors-la-loi. Enfin, je crois.
– Tu sais, je ne vais pas beaucoup m’y intéresser…
Tu ne m’aimes pas ?
– Ca n’est pas la question, je veux dire, c’est assez nouveau, assez récent.
Alors sache ceci, les mecs comme moi aiment que l’on s’intéresse à eux en dépit de leur réfraction à dire la vérité, tout simplement car, avoir un secret, ou plusieurs, c’est bien, mais lorsque quelqu’un s’y intéresse et essaie de te comprendre, sans claquer la porte à la première réponse faites de complexité nécessaire, voire obligatoire, cela fait du bien.
– Je n’ai jamais dis que je ne m’intéressais, ni ne m’intéresserais à toi…
D’accord, mais ne pars pas. Je veux dire… trop sont parties, ils ou elles d’ailleurs, parce qu’ils ne comprennent pas. Je veux dire, si tu es boucher, charcutier, ou si tu travailles à la compta, community manager, etc. la réponse à la question n’est pas compliqué… ça n’est ni un bien, ni un mal. Tu sais, les boucher et les charcutiers fantasment secrètement sur les mecs comme « nous ». Il pense que notre situation est cool, que tout est parfait et que ce côté « mystérieux » nécessaire, je veux dire, close-professionnelle, est tendance, parfumée, classe et cool… ils ne prennent pas en compte les quotients du réel.
– Moi je ne voulais pas te faire du mal…
Tu ne m’en fais pas, mais je veux dire, là encore, c’est vu, revu: « qui êtes-vous ? », « je ne peux vous le dire » et après une brève explication éclairant les tenants et les aboutissants, il est une conclusion irréfutable « je ne voulais pas te faire du mal… », tu ne m’en fais pas… je vais te donner une image un peu grotesque. Imagine un enfant caché ou coincé au fond d’une caverne, qui a prit les us et les coutumes de cette caverne – alors, quand quelqu’un vient le voir et lui dit « pourquoi es-tu ici ? », il répond que c’est chez lui, que c’est normal… en réalité, il aimerait pouvoir sortir de cette caverne, si seulement il en avait le droit, si seulement on l’aidait à le faire…
– Tu sais, j’ai des secrets aussi, tout le monde à des secrets…
Oui, et donc ? Alors quoi ? Tu vas réfuter ma vie pour me parler de tes secrets… ? Et ce sera une énième réaction typique du fameux: « te la pète pas trop… tout le monde à ses secrets », mais ai-je dis l’inverse ? Non. Et je me fais, insidieusement insulté…
– Tu crois que c’est parce que j’aimerai parler de moi dorénavant ?
J’en suis sûr ! Alors même que tu ne sais rien de plus sur moi…
– Tu penses que c’est une réaction logique, normale ?
Évidemment, commune même ! Après peu de temps, la plupart des gens se lassent de vouloir savoir qui tu es, qui je suis… alors ils parlent d’autre chose, mais le secret perdure et il est assez lourd à porter.
– Je trouve que l’on se connait déjà un peu mieux…
Alors ne fuis pas mes secrets car ils sont liés à ce que je suis, si tu les fuis, tu me fuiras.
– On dirait que tu es romantique…
La question est, est-ce que ce cadre de vie exprimé en interaction vocable crée du romantisme… non pas, si je le suis ou non… et à priori, oui, mais encore une fois, sans ma volonté propre.
– Prisonnier de ta réalité
Exactement ! C’est exactement ça ! Et pourtant, je l’aime…
– Alors le poids ne doit pas être trop lourd à porter.
L’ai-je dis ? Je ne me souviens plus… lourd, non… parfois… mais c’est ma vie, la vie pour laquelle je suis faites, alors, il n’y a pas de problème fondamentale…
– Mais alors quoi ? Tu travailles pour les services secrets, les renseignements généraux ?
En tout cas, à ce niveau, je ne travaille pas pour la France… enfin, si, un peu, mais pas que. Disons que ça n’est pas mon inflexion… J’en récolte d’ailleurs pas mal de haine…
– Donc, oui ?
Donc, oui. Mais sache que j’aimerai travailler pour la France…
– Tu travailles dans quoi exactement ?
En fait, je suis un genre de flic caché, qui travaille pour lui, pour des institutions, etc.
– La CIA ? FBI ?
La CIA, oui. Mais je travaille aussi pour d’autres instances, parfois plus puissantes encore… Tu vois, c’est cela, ce fameux « si on apprenait à se connaitre », pour finalement atterrir sur « ok, ça n’est que ça »… parce que, au fond, ce que je fais, et ça n’est pas contre toi, mais, tu ne pourras jamais vraiment le savoir…
– Je ne fuirai pas spécialement pour ça…
C’est ce que je te demandai tout à l’heure. J’ai une vie, des valises, cela prendra du temps avant qu’elles ne soient toutes déballées, et certaines choses que je te dirai te choqueront peut-être… Mais, pour ton bien être… ne fantasme pas sur mes activités potentielles… évite de trop m’espionner, ce que tu dois savoir, tu le sauras…
– Ce serait une preuve que je m’intéresse à toi, et qui me dit qu’à ce moment là, tu ne partiras pas ?
La vie est faites de doutes, on ne peut tout savoir… mais à priori, je ne partirai pas, je t’aime bien…
– Je vois…
On peut aller au Starbucks si tu veux, boire un café… et retirer un peu de lourdeurs à nos échanges… bien qu’ils soient parfois nécessaires…
_ Dak…

–‘

C’est parfois assez compliqué de dire la vérité… Mais le plus intriguant, le plus amusant, c’est que, bien que cela soit nécessaire… dans 100% des cas… sans aucune exception, lorsque cela se fait, c’est toujours douloureux… toujours… Tandis que de ne rien dire ne l’est pas… Alors, pourquoi le fait-on ? Je dirai, pour pouvoir aimer…
Car, et je le pense, pour pouvoir aimer, il faut donner un peu de soi… sinon, qu’aimera la personne que l’on désire ?

–‘

C’était donc le premier article de mon nouveau blog « MasterBook ».
Si vous avez aimé, tant mieux… 🙂
Quoi qu’il en soit, merci d’avoir lu… 🙂
J.

ps: ah, et à ceux, s’il y en a, qui se demande si c’est moi qui écrit tout… sachez que oui.
Et aux autres, s’il y en a, qui se demande si c’est une écriture basée sur des faits réels, si c’est moi, si c’est ma vie… je vous dirai que oui… en grande partie 😉
Car, impossible serait le fait d’avaler tous ces écrits sans en rejeter une petite partie.
Encore une fois, je n’écris pas pour me faire mousser, j’écris pour donner, et pour prendre ce que je donne, à savoir mon exposition, et potentiellement un peu plus de savoir sur moi, sur ma vie, ce qui m’entoure, aux autres, qui l’accepteront et le digéreront s’ils le veulent, s’ils le peuvent…
Je préfère que l’on me connaisse, que l’inverse… assurément…
Alors j’ai crée ce blog… 🙂

A bientôt,
Bien à vous,
J.

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2 Responsesso far.

  1. news dit :

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  2. Isabelle LAURENT dit :

    J’ai lu jusqu’au bout.
    Continues si cela te fait du bien.

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