Comment peut-on savoir si nos impressions, nos « idées sur », nos « je crois que » sont authentiques et s’inscrivent dans le Réel comme une réalité ferme honnit le doute ?
Qui me dit que ce que Je pense de moi, est moi ?
Qui me dit que ce que Je pense de ma famille, est vrai ?
Qui me dit que ce que Je pense de mon entreprise, de mon rap, de mes écrits, est authentique ?
Qui me dit que Je ne vis pas dans une réalité altérée puisque le Réel me renverrait dans la figure, que Je suis bien trop nul, en réalité ?
Qui me dit que Je ne suis pas protégé du Réel ?
Qui me dit que les gens ne me mentent pas lorsqu’ils me complimentent ?
Qui me dit que tout ceci n’est pas faux ?
Je ne crains pas l’illusion de la réalité puisqu’elle est stupide.
Dire que rien n’existe à la place de Tout, c’est ridicule.
Mais ça n’est pas la question… la question est, qui me dit que ma conception du Réel est la bonne ?
Suis-je aimé comme Je le crois ?
Suis-je doué comme Je le crois ?
Suis-je talentueux et travailleur dans la même intention, comme Je le crois ?
Ne suis-je pas un imposteur ?
Finalement, n’ai-je pas peur de ceux qui veulent détruire le Réel plus que du Réel lui-même ?
Mais alors faudra-t-il que le Réel m’aime beaucoup…
Alors faudra-t-il que le Réel m’aime vraiment…
Car si je le discute, le râle, le déconstruit et ne m’en satisfait Jamais vraiment… Nulle, ne pourra dire que je ne l’aime pas.
Je travaille pour le Réel depuis toujours… Avec beaucoup d’humilité… Je me demande si le Réel ne me doit pas quelque chose aujourd’hui… De l’ordre de la reconnaissance, de la tendresse et de l’amour authentique…
Ô réel, toi qui ne devra Jamais supporter ceux qui ne croient pas en toi pour se réfugier dans leurs rêves… Maintenant, tu m’en dois une belle, un simple: « je t’aime… et cela est vrai ». 🙂
J’écris cela car avec ma maladie, tous les matins je me lève sans être connecté au Réel… et que j’endure cette souffrance d’une reconnexion progressive (quelques minutes parfois quelques heures)… Alors ô Réel, ne m’oublie Jamais, pense à moi, valorise moi, aime moi, reconnais moi ! 🙂
Car si je travaillerai toujours pour toi… moi aussi, j’ai besoin qu’on m’aime. 🙂

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Honestly